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LaViolette, ‘Coming Out to Canada’, 2004

Nicole LaViolette, ‘Coming Out to Canada: The Immigration of Same-Sex Couples Under the Immigration and Refugee Protection Act’,  (2004) 49 McGill Law Journal 969 / (2004) 49 Revue de droit de McGill  969

Abstract

While Canadian immigration policy has long favoured family reunification, until recently, Canadian immigration laws allowed only married heterosexual Canadians to sponsor their spouses as family class immigrants. The recently enacted Immigration and Refugee Protection Act, and the accompanying Immigration and Refugee Protection Regulations, have expanded the family class to allow gay men and lesbians to formally sponsor their partners. In this article, the author argues that despite the important progress made in recognizing gay and lesbian conjugal relationships under the new legislation, the issue of same-sex immigration remains problematic. The author examines the legislative scheme to reveal that the new family class categories still contain policy and drafting weaknesses that could hinder same-sex immigration. In addition, while the new legislation offers a better regime than existed previously, gay men and lesbians remain vulnerable to discriminatory applications of the law if visa officers, members of the Immigration Division, and Federal Court judges do not recognize the political, social, and cultural specificity of gay and lesbian couples who apply for permanent residency in Canada.

Alors que la politique canadienne sur l’immigration a longtemps favorisé la réunification familiale, jusqu’à tout récemment, le droit de l’immigration permettait exclusivement aux répondants hétérosexuels de parrainer la demande d’immigration de leur conjoint en vertu de la catégorie «regroupement familial». Nouvellement édictée, la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés et le Règlement sur l’immigration et la protection des réfugiés a finalement élargi la catégorie de la famille pour y inclure les couples gais et lesbien, leur permettant ainsi de parrainer officiellement leur conjoint. L’auteure de cet article constate qu’en dépit du progrès important qu’entraîne la nouvelle loi vis-à-vis la reconnaissance des relations conjugales homosexuelles, la question de l’immigration des couples de même sexe demeure problématique. Dans son examen du nouveau régime législatif, l’auteure démontre que la catégorie «regroupement familial» préserve certaines faiblesses tant au niveau de la politique que de la rédaction, qui risquent forcément d’entraver l’immigration des couples de même sexe. Entre autre, la vulnérabilité des gais et les lesbiennes face à l’application discriminatoire de la loi persistera si les agents de visa, commissaires de la Section d’immigration et juges de la Cour fédérale ne reconnaissent pas la particularité politique, sociale et culturelle des couples homosexuels qui font demande pour l’obtention du statut de résident permanent au Canada.