Diab, ‘A Beirut blast’, 2024
- Category: Literature
- Source: Academic
- Subject: Sexual Orientation/Sexuality, Gender Identity, Refugee/Asylum
- Place: Asia, Other
- Year: 2024
- File: Promoting youth advocacy for resilience to disasters a pilot study
- URL: https://doi.org/10.1080/13552074.2024.2424631
Jasmin Lilian Diab, ‘A Beirut blast: how inclusive disaster management
for refugees and hosts reassembled a community in a disintegrated city’, 2024 Gender & Development, 32:3, 799-820
ABSTRACT
In the aftermath of the Beirut Port explosion, LGBT+ NGOs in Lebanon emerged as pillars of unity and support, particularly for women in all their diversity (WiTD) and gender minorities in both refugee and host communities. These NGOs swiftly pivoted towards disaster management, prioritising risk mitigation and rapid emergency response strategies amid the chaos. Their immediate focus was on providing safe havens and inclusive support networks for vulnerable groups, recognising and addressing the unique vulnerabilities faced by WiTD and gender minorities affected by the blast. By leveraging their networks and expertise, these NGOs created spaces that transcended societal barriers, ensuring equal access to crucial resources regardless of gender identity, orientation, or nationality. Collaborating actively with humanitarian agencies and other stakeholders, these entities emphasised intersectionality in their relief efforts. This approach enabled them to fill gaps in assistance and prioritise marginalised individuals who faced compounded challenges due to their gender identity, sexual orientation, and refugee status. Beyond immediate humanitarian aid, these organisations invested significantly in long-term disaster preparedness and risk reduction. The proactive approach of these LGBT+ organisations exemplifies a commitment to integrating inclusivity and diversity at every stage of disaster management and emergency response. Against the backdrop of Lebanon’s failure to integrate refugees and gender minorities into the country’s broader cultural and societal identity, this paper draws on qualitative interviews with these NGOs and their constituencies to critique conventional notions of resilience, arguing instead that for marginalised groups, the event of the disaster is not singular. Consequently, resilience must be understood as the capacity to navigate and withstand multiple ongoing adversities that are disproportionately both felt and addressed.
Après l’explosion survenue dans le port de Beyrouth, les ONG LGBT+ du Liban sont devenues des piliers de l’unité et du soutien, en particulier pour les femmes dans toute leur diversité (FdLD) et les minorités de genre, tant dans les communautés de réfugiés que dans les communautés d’accueil. Ces ONG se sont rapidement tournées vers la gestion des catastrophes, en accordant la priorité à l’atténuation des risques et aux stratégies de réponse rapide aux situations d’urgence dans un contexte chaotique. Elles se sont immédiatement attachées à fournir des refuges sûrs et à créer des réseaux de soutien inclusifs pour les groupes vulnérables, en reconnaissant et en prenant en compte les vulnérabilités particulières auxquelles étaient confrontées les FdLD et les minorités de genre touchées par l’explosion. En s’appuyant sur leurs réseaux et leur savoir-faire, ces ONG ont créé des espaces qui transcendaient les barrières sociétales, garantissant un accès égal aux ressources cruciales, indépendamment de l’identité de genre, de l’orientation sexuelle ou de la nationalité. Collaborant activement avec des organisations humanitaires et d’autres parties prenantes, ces entités ont mis l’accent sur l’intersectionnalité dans leurs efforts de secours. Cette approche leur a permis de combler les lacunes de l’assistance et de donner la priorité aux personnes marginalisées qui étaient confrontées à des difficultés encore plus grandes en raison de leur identité de genre, de leur orientation sexuelle et de leur statut de réfugié. Au-delà de l’aide humanitaire immédiate, ces organisations ont fait des investissements considérables dans la préparation aux catastrophes et la réduction des risques à long terme. L’approche proactive de ces organisations LGBT+ témoigne d’un engagement à intégrer l’inclusivité et la diversité à chaque étape de la gestion des catastrophes et des interventions dans les situations d’urgence. Dans le contexte de l’échec du Liban à intégrer les réfugiés et les minorités de genre dans l’identité culturelle et sociétale plus large du pays, ce document se sert d’entretiens qualitatifs menés avec ces ONG et leurs groupes constituants pour critiquer les notions conventionnelles de résilience, en faisant plutôt valoir que, pour les groupes marginalisés, l’événement de la catastrophe n’est pas unique. Par conséquent, la résilience doit être comprise comme la capacité à négocier et à résister à de multiples adversités qui se poursuivent et qui sont tant ressenties que gérées de manière disproportionnée.
Tras la explosión ocurrida en el puerto de Beirut, las ONG que agrupan a colectivos LGBT+ de Líbano, tanto en las comunidades de refugiados como de acogida, operaron como pilares de unidad y apoyo, especialmente para las mujeres en toda su diversidad (WiTD, siglas en inglés de Women in all Their Diversity) y para las minorías de género. Con agilidad, estas ONG reorientaron sus actividades hacia la gestión de catástrofes, priorizando la mitigación de riesgos y las estrategias de respuesta rápida de emergencia en medio del caos. Inmediatamente se centraron en proporcionar refugios seguros y redes de apoyo incluyentes a los grupos vulnerables, reconociendo y abordando las vulnerabilidades específicas enfrentadas por las WiTD y las minorías de género afectadas por la explosión. Aprovechando sus redes y su experiencia, estas ONG crearon espacios que trascendieron las barreras sociales, para garantizar la igualdad de acceso a recursos cruciales con independencia de la identidad de género, la orientación sexual o la nacionalidad. Asimismo, mediante la colaboración activa con organismos humanitarios y otros actores, enfatizaron la interseccionalidad en sus esfuerzos de apoyo. Dicho enfoque les permitió subsanar lagunas en la asistencia y priorizar a las personas marginadas que hacían frente a problemas agravados por su identidad de género, orientación sexual y condición de refugiadas. Más allá de la ayuda humanitaria inmediata, estas organizaciones LGBT+ invirtieron significativamente en la preparación a largo plazo y en la reducción del riesgo de catástrofes. Su enfoque proactivo ejemplifica el compromiso de integrar la inclusión y la diversidad en todas las fases de la gestión de catástrofes y la respuesta ante emergencias. Teniendo como telón de fondo el fracaso de las autoridades libanesas a la hora de integrar a los refugiados y a las minorías de género en la identidad cultural y social más amplia del país, este artículo se apoya en entrevistas cualitativas con estas ONG y sus beneficiarios para sustentar una crítica a las nociones convencionales de resiliencia; en su lugar argumenta que, para los grupos marginados, el acontecimiento de una catástrofe no es singular. En consecuencia, la resiliencia debe entenderse como la capacidad de navegar y soportar múltiples adversidades continuas que dichos grupos sienten y deben afrontar de forma desproporcionada.
KEYWORDS: intersectionality, LGBT+, refugees, inclusivity, disaster management